Sommaire

1. Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire ?
2. Comment diagnostiquer une intolérance alimentaire ?
3. Qui consulter en cas de suspicion d’intolérance alimentaire ?
4. Quelles sont les intolérances alimentaires les plus fréquentes ?

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, près de 20% des citoyens de la planète seraient confrontés, à un moment ou à un autre de leur vie, à une réaction allergique. Les intolérances alimentaires font partie de ces pathologies, en constante progression depuis les 50 dernières années. Mais comment différencier les causes et les symptômes d’une allergie et d’une intolérance alimentaires ? Existe-t-il une liste des intolérances alimentaires les plus fréquentes ? Comment réagir si un enfant dont on a la garde est concerné ? Le sujet est complexe et nécessite d’être bien appréhendé. C’est pourquoi cet article tente d’apporter un maximum de réponses aux lecteurs.

1 - Qu’est-ce qu’une intolérance alimentaire ?

Les réactions indésirables à certains aliments peuvent être de deux types :

• Des allergies alimentaires, lorsqu’une réponse anormale du système immunitaire survient. Les symptômes sont généralement immédiats, allant de quelques minutes à quelques heures.
• Des intolérances alimentaires, quand une hypersensibilité se manifeste. Les symptômes sont généralement retardés, allant de quelques heures à quelques jours.

Une personne souffrant d’une intolérance alimentaire verra apparaître des symptômes suite à l’ingestion d’un aliment, à des fréquences et des doses qui dépendent de chacun. 😔

Il y a divers types de symptômes aux allergies alimentaires :

• Des douleurs intestinales, dans de très nombreux cas
• Des soucis cutanés (urticaires, démangeaisons…)
• Des symptômes liés à la sphère ORL (sinusite, rhinite…)
• Des migraines
• Une grande fatigue
• Une perte ou une prise de poids
• Des problèmes liés à des rhumatismes… 

Quant aux causes des intolérances alimentaires, la liste est longue :

• Il peut y avoir un déficit au niveau d’un enzyme chargé de dégrader une partie d’un aliment.
• Parfois, l’intolérance alimentaire est induite par une maladie, comme la maladie cœliaque qui cause une intolérance vive au gluten.
• Il arrive également qu’un additif, un colorant ou un produit chimique en soit la cause.
• Un stress important pourrait également avoir son rôle à jouer. 
• Les facteurs génétiques et environnementaux (pollution, pesticides…) seraient également impliqués.
• La surconsommation d’un aliment pourrait induire une intolérance alimentaire, par exemple dans le cas d’un bébé intolérant au lactose si sa maman en a consommé beaucoup pendant la grossesse. 

Il est donc très difficile de prédire qui peut être touché par une intolérance, à quel âge, avec quels symptômes… La bonne nouvelle, c’est que ce n’est absolument pas contagieux. 

2 - Comment diagnostiquer une intolérance alimentaire ?

Le diagnostic est souvent difficile car, comme on peut le voir dans la liste de symptômes ci-dessus, les intolérances alimentaires ont des manifestations semblables à bien d’autres pathologies. En cas de suspicion, mieux vaut ne pas fouiller internet à la recherche des meilleures astuces pour détecter une allergie. De nombreux sites prétendent pouvoir les diagnostiquer au moyen d’un test d’urine, d’une prise de sang… mais ils sont généralement peu fiables. Le diagnostic est donc souvent un parcours du combattant qui peut être très fatigant et démoralisant. Il faut donc être très résilient. 😭

Rien ne vaut un échange avec un médecin pour une anamnèse complète. L’un des tests qu’il proposera sera probablement un régime d’éviction pour tenter d’établir quel aliment pourrait être sensibilisant. Cela peut prendre du temps et se faire à tâtons : il faut alors prendre patience jusqu’à enlever l’aliment qui nous causait des soucis. 🩺

Les tests dépendent aussi des aliments. Dans le cas du lait, il est possible d’avoir une intolérance alimentaire ou une allergie aux protéines : il est important de faire la distinction, surtout dans le cas des bébés dont le lait est la principale alimentation. Différents tests existent :

• Le test au lactose qui consiste à en ingérer et à faire une prise de sang postérieure pour déterminer si oui ou non on est intolérant au lactose. 
• Le test à l’hydrogène consiste à calculer la présence d’hydrogène à l’expiration sans avoir consommé de lactose et après en avoir ingéré. Un niveau élevé indique une mauvaise dégradation du lactose et donc une potentielle intolérance alimentaire. 
• Il semblerait aussi possible de réaliser un test ADN, ce qui peut être utile si vous êtes intolérant au lactose et que vous vous demandez si vous l’avez transmis à votre bébé. 

En ce qui concerne l’intolérance au gluten, le diagnostic se fait souvent par le biais d’une prise de sang. Parfois, il convient aussi de faire une biopsie au niveau de l’intestin grêle lorsque les symptômes sont importants et après plusieurs mois de régime sans gluten, pour constater l’amélioration et confirmer l’intolérance. Cela se réalise uniquement chez un spécialiste : le gastro-entérologue. ⛔

3 - Qui consulter en cas de suspicion d’intolérance alimentaire ?

On l’a dit, le diagnostic des intolérances alimentaires est souvent très difficile. La première chose à faire est donc d’aller consulter son médecin pour être accompagné dans ses recherches et dans le diagnostic. Celui-ci pourra notamment rediriger le patient vers un allergologue, un médecin spécialiste des manifestations liées à des substances sensibilisantes. Si les allergies peuvent être testées au moyen de tests cutanés, c’est souvent moins simple dans la pratique et dans le cas des intolérances alimentaires. 🤔

En ce qui concerne les intolérances qui causent des désagréments au niveau gastro-intestinal, on peut consulter un gastro-entérologue, un médecin spécialiste de cette sphère-là. Son expérience permettra d’éliminer d’autres causes probables et d’aller vers un diagnostic fiable.

Une fois le diagnostic posé, il peut être difficile de savoir quelle posture adopter. Consulter un médecin nutritionniste peut alors être d’une grande aide dans le suivi d’une intolérance alimentaire. Le nutritionniste va pouvoir guider le patient intolérant alimentaire dans ce qu’il peut et ne peut pas manger, dans ce qu’il faut faire pour éviter les carences, la perte ou la prise de poids… Que l’intolérance alimentaire touche un adulte accro au café, un bébé et le lactose ou un ado et le gluten, le nutritionniste participera à proposer une liste d’alternatives durables. 💪

Il faut dire que recevoir l’annonce d’une intolérance au gluten, par exemple, peut être très dur à accepter. On doit soudainement adopter un régime strict, arrêter de manger ou réduire drastiquement la consommation de produits délicieux comme les croissants du petit déjeuner, les cookies du goûter, les pâtes du dîner... Il faut alors trouver des alternatives sans gluten fiables pour continuer à prendre du plaisir en mangeant. L’occasion d’apprendre à cuisiner en famille.

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C’est là que le nutritionniste peut intervenir. Il participe aussi à l’éducation des nouveaux arrivés dans la famille des allergiques et intolérants alimentaires. En effet, même si le lactose et le gluten font partie des intolérances alimentaires les plus fréquentes, elles ne sont pas toujours facilement identifiables sur les listes d’ingrédients. 

Bien sûr, on se doute qu’il y a du gluten dans le pain aux céréales mais il y en a aussi dans certains additifs (l’E411 par exemple) : un vrai piège pour les intolérants au gluten. Pareil pour le lactose, si votre bébé ou votre enfant y est intolérant, vous n’allez pas lui faire boire du lait de vache mais qu’en est-il d’un petit morceau de charcuterie ? Eh oui, il peut y avoir des aliments cachés un peu partout, surtout dans les produits industriels. Les produits non transformés sont donc à privilégier quand c’est possible. C’est à ce moment-là que le nutritionniste mais aussi le médecin ou l’allergologue, interviennent. Ils vont pouvoir fournir une liste très précise des aliments contenant l’aliment qui cause l’intolérance alimentaire.

4 - Quelles sont les intolérances alimentaires les plus fréquentes ?

Les intolérances alimentaires les plus fréquentes que l’on retrouve sont celles liées au gluten, une protéine que l’on retrouve dans de nombreuses céréales, et au lactose, un sucre contenu dans le lait. Un petit truc à retenir en cas d’intolérance au gluten est qu’il est contenu dans 5 céréales principales : le seigle, l’avoine, le blé, l’orge et le triticale. Ce qui donne l’acronyme SABOT. 👞

Mais la liste est bien plus longue car on peut avoir une intolérance alimentaire :

• Aux sulfites
• À la tyramine contenue dans le saucisson, le fromage bleu, mais aussi des fruits et légumes comme l’avocat, le raisin…
• L’histamine contenue dans le chocolat, la charcuterie, certains fromages…
• La caféine contenue dans le café qui est acide (l’intolérance au café va surtout se manifester chez des personnes qui ont déjà un estomac acide)
• Et bien d’autres

Il est possible de développer une intolérance alimentaire à tout âge mais, comme pour les allergies, il faut être prudent en ce qui concerne les enfants. Les pédiatres donnent généralement aux parents une charte concernant l’introduction progressive des aliments. Malgré cela, certains bébés développent une intolérance au lactose, par exemple. Soit elle apparaît dès la naissance soit suite à une gastro-entérite ou quelque chose qui fragilise la sphère intestinale du bébé. Dans ce second cas, il est possible que les symptômes de l’intolérance alimentaire au lactose du bébé disparaissent avec le temps. Cependant, il est parfois nécessaire de passer à du lait en poudre sans lactose. 

Chez GoStudent, nous collaborons au quotidien avec des professeurs, pas des médecins. Nous ne sommes donc pas experts en éducation alimentaire. 😉 Cependant, en ce qui concerne de très nombreux autres apprentissages, les professeurs particuliers GoStudent sont à votre disposition. Que votre enfant ait besoin de cours particuliers de maths, d’une remise à niveau en anglais ou d’aide aux devoirs, il sera accompagné sérieusement sur notre plateforme.