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Vous vous sentez épuisé nuit et jour ? Votre patience a-t-elle atteint ses limites ? Vous remarquez chez vous des symptômes similaires au trop-plein d’anxiété ou à la dépression ? Vous faites peut-être un burn-out.
Qu’est-ce que le Burn-out parental ? 🤔
Définition de l'épuisement parental
Le burn-out ou épuisement parental peut-être défini comme le fait de ne plus avoir d'énergie à donner, l'épuisement complet ou l'épuisement de ses ressources. Il est lié aux pressions de la vie quotidienne, en particulier du fait d’avoir à s’occuper d’enfants en même temps que son travail, devoir tenir une maison, gérer la famille etc.
Le burn-out parental est difficile à reconnaître car la plupart du temps, un parent épuisé se dira que ce n’est qu’une passade, et un résultat logique de la fatigue liée au fait d’être parent. Mais un vrai burn-out est différent et bien plus sérieux. Alors souvenez-vous, si vous vous inquiétez de votre niveau d'énergie ou de votre état général de bien-être, il est toujours recommandé d'évaluer vos symptômes et d'en parler à un professionnel.
Les Types de Burn-out
Il y a plusieurs types de burn-out qui se manifestent sous différents degrés d’épuisement. On peut parler d’épuisement léger, modéré ou sévère.
Dans le cas d’un épuisement léger, le parent vit une situation atypique, par exemple un enfant temporairement malade ou un partenaire en déplacement. La personne peut donc montrer des signes d'épuisement léger : le moral dans les chaussettes, une tolérance limitée, une sensibilité accrue aux émotions et de possibles troubles du sommeil.
Un parent qui souffre d'épuisement modéré peut commencer à ressentir des symptômes physiques supplémentaires tels que des maux de tête, de la confusion, des oublis, des maux d'estomac, de l'anxiété ou même de la dépression. Cela peut être dû à un manque de sommeil accompagné de soucis du quotidien (financiers, manque de temps pour soi…).
Un exposition au stress à long terme, un manque de soutien physique ou émotionnel, des complications de santé ou un déséquilibre hormonal peuvent entraîner de l'insomnie et d'autres problèmes de santé plus sévères. Des symptômes d’épuisement professionnel peuvent également se manifester par des tendances obsessionnelles compulsives ou une multitude de tâches évitées en raison de l'accablement. On parlera dans ce cas de burn-out sévère, qui mérite une attention médicale immédiate.
Comment se manifeste le burn-out ? 👀
Les symptômes physiques
La fatigue est le symptôme physique numéro un du burn-out. Peu importe le nombre d’heures de sommeil accumulées, le parent se sent toujours épuisé, même au réveil. Le sommeil n’est plus aussi réparateur non plus. Les siestes sont plus fréquentes (quand elles sont possibles) mais ne sont d’aucune aide.
Tout comme la dépression, le burn-out peut aussi entraîner des troubles alimentaires (ne jamais avoir faim ou au contraire, manger trop). La nourriture devient un moyen de lutter contre les troubles émotionnels.
Les symptômes émotionnels
La fatigue entraîne souvent un manque de patience. On est facilement poussé à bout et les petits tracas du quotidien deviennent bien plus importants. On se met en colère parce que les enfants se disputent encore. On s’emporte, car on a oublié de déposer une lettre à la poste ou on s’enrage car notre partenaire n’a pas vidé le lave-vaisselle. Ce stress quotidien s’accumule et peut nous faire perdre les pédales.
Un burn-out peut aussi pousser certains parents à s’isoler. On se retrouve sans contact avec le monde extérieur, ce qui empire les choses. L’idée d’un simple appel téléphonique devient un effort que l’on trouve trop important. On préfère aller se coucher plutôt que de prévoir une sortie entre amis, après avoir crié sur les enfants toute la journée…
Les ressentis
La culpabilité est le pire sentiment qui soit dans cette situation. A force de perdre patience et de se sentir épuisé, le parent en burn-out commence à se sentir coupable. Peut-être que les enfants lui manquent lorsqu’ils sont endormis, mais une fois levés, il se demande directement quand arrivera l’heure du coucher. Le parent en détresse peut aussi commencer à se demander si les enfants auront subi des dommages émotionnels et psychologiques à cause de la situation, ce qui intensifie le sentiment de culpabilité.
Un burn-out parental peut aussi entraîner des sentiments de regret chez le parent concerné. Je ne parle pas ici du regret d’avoir des enfants, mais plutôt de regretter de ne pas faire les choses d’une manière ou d’une autre. Il est difficile aujourd’hui de se promener sur les médias sociaux sans se dire que la vie d’un tel à l’air vraiment plus simple et excitante que la nôtre. Ces impressions peuvent faire grandir un sentiment de rancœur par rapport à nos enfants et nos vies en général.
Comment s’en sortir ? 🚀
Prendre soin de soi
Il est grand temps de faire une pause. Et pas qu’une ! Ce n’est pas toujours évident de trouver du temps pour soi mais lorsque notre santé mentale est en jeu, c’est essentiel. Un burn-out peut être facilement éradiqué avant de se transformer en quelque chose de plus grave et de plus permanent.
Alors prenez votre téléphone, appelez la baby-sitter que vous n’osez jamais solliciter et prenez un moment pour faire quelque chose qui vous fasse plaisir. Allez faire du sport, prenez un rendez-vous chez le coiffeur, allez nager ou restez simplement à la maison sur votre canapé à lire un bon livre.
Se reconstruire petit à petit
La vérité sur le burn-out parental, c’est que même en étant complètement épuisé, on continue à avancer. On a peu de temps pour s'apitoyer sur son sort. Même en sachant que j’ai seulement trente minutes chrono entre deux réunions pour préparer le déjeuner, changer une couche, sortir le chien, faire la lessive et aller aux toilettes, j’ai accepté la situation.
Il faut se souvenir qu’avec le temps, les choses vont s’améliorer. Les enfants vont grandir, les soucis vont s’estomper. Sachez que si vous vous sentez épuisé et surmené, vous n’êtes pas seul(e). Souvenez-vous aussi que les problèmes deviennent parfois plus importants qu’on ne le voudrait. C’est peut-être le moment de consulter. En attendant, je vous laisse, je dois arbitrer un autre match de catch avant de me mettre aux devoirs et de décider de ce que l’on va manger ce soir.