AUTRES CONSEILS

Au secours : Je ne supporte plus mes enfants !

Sommaire

  1. Définir vos sentiments
  2. Comment surmonter ces passages ?
  3. Aller de l’avant

 

‘Je ne supporte plus mon enfant’. C’est une pensée que la plupart des parents ont eue à un moment ou un autre. Elle engendre souvent de la culpabilité et un mal-être qui peut grandir et se propager dans le cocon familial. Dans cet article, nous allons discuter de la manière dont ces sentiments se développent et réfléchir aux décisions que nous pouvons prendre, en tant que parent, pour résoudre une telle situation.

Père fatigué

Définir vos sentiments

 

Personnalité ou comportement ?

 

Voici une distinction à faire en priorité : ne pas aimer le comportement de votre enfant est très différent de ne pas l'aimer en tant que personne. Cela peut être difficile de faire la part des choses à certains moments, puisque le comportement d’un enfant fait partie de sa personnalité. 

 

Seulement, il est fort probable que les actions de votre enfant soient le problème principal. Chez les plus petits, les colères et les caprices sont difficiles à vivre. Chez les adolescents, l’attitude, le défis de l’autorité ou parfois la violence peuvent blesser les relations parent-enfant. Néanmoins, ces comportements font-ils de votre enfant une mauvaise personne ? Probablement pas. 

 

Admettre qu’il y a un problème

 

Ne serait-il pas pratique que nos enfants naissent accompagnés d’un manuel d’instruction ? Lorsque nous tenons nos petits dans nos bras pour la première fois, nous sommes remplis d'espoir et de rêves pour notre avenir en tant que famille. Malheureusement, la réalité en est parfois toute autre. 

 

Des facteurs de stress surgissent, des divorces se produisent, des gens tombent malades, les disputes s'enchaînent. Ces événements de la vie quotidienne peuvent devenir une source de peur, d'anxiété et de colère chez vos enfants, comme chez vous. Vous dire "Je déteste mes enfants", aussi horrible que cela puisse paraître, est probablement le produit de ces émotions.

 

En y regardant de plus près, vous vous rendrez compte que vous ne détestez pas réellement vos enfants, mais plutôt leur comportement ou la situation familiale. Votre objectif premier est de déterminer précisément ce qui crée ce mépris passager que vous ressentez à l’égard de votre enfant. Ce sera le premier pas vers une résolution. 

 

Comment surmonter ces passages ?

 

Ne prenez rien personnellement

 

Bien que les comportements violents, arrogants et méchants d’un enfant ressemblent souvent à une attaque personnelle contre vous, ce n'est pas le cas. C'est plutôt dû à d'autres forces, comme les peurs de votre enfant, ses frustrations et son besoin de développer sa propre identité, quel que soit son âge. Essayez de ne pas vous braquer, même si c'est parfois difficile.

 

Travaillez sur VOTRE comportement

 

Vous vous rendrez sûrement compte rapidement que votre propre comportement a une immense influence sur celui de votre enfant. Soyez rassuré : les pensées négatives que vous pouvez développer à l’égard de votre enfant ne font pas de vous un mauvais parent. Ce qui est important, c’est votre comportement extérieur. Celui dont l’enfant est témoin et qu’il expérimente. 

 

Il s'agit d'un point essentiel à comprendre si vous vous sentez extrêmement coupable de ne plus pouvoir supporter votre enfant. Prendre sur soi et travailler sur votre propre comportement peuvent vous aider à retrouver la paix. 

 

Limitez les critiques

 

Limitez les reproches et les critiques. Alors oui, c'est très difficile lorsque vous êtes en colère, mais si vous y parvenez, vous augmenterez votre efficacité parentale et limiterez considérablement votre sentiment de culpabilité.

 

Bien sûr, il est essentiel de recadrer vos enfants lorsqu’ils en ont besoin et il n’est pas question de les laisser vous marcher sur les pieds, mais essayez vraiment d'éviter tout mot ou ton péjoratif. Préférez ‘S’il te plaît, nettoie ta chambre’ à ‘Non mais quelle porcherie ici, tu te crois où ?’. 

 

Limiter les critiques et employer un ton calme et posé auront un effet positif sur le comportement de votre enfant puisqu’il finira par copier votre manière de communiquer et vos interactions seront plus agréables. 

 

Aller de l’avant

 

Soyez positif

 

En particulier lorsque vous ressentez une montée de colère ou même de dégoût à l'égard du comportement de votre enfant, ce qui entraîne bien sûr de la culpabilité, du détachement et beaucoup d’autres conséquences négatives pour votre santé mentale et celle de votre enfant, agissez de manière POSITIVE ! 

 

Céder à la colère ne fera qu’engendrer une situation de conflit. Si vous avez besoin de temps, faites une pause dans une autre pièce pendant quelques minutes le temps de reprendre vos esprits. Vous serez plus calme et aurez plus de contrôle sur votre réaction. Rester positif vous permettra de vous sentir plus confiant en tant que parent et suscitera peut-être une réaction positive chez l’enfant (ce ne sera pas toujours le cas, mais ça viendra avec le temps.)

 

Prenez soin de vous

 

Faites quelque chose qui vous rende heureux chaque jour. Si vous avez l'impression de vous abandonner et de vous démener pour subvenir aux besoins d'un enfant qui ne l'apprécie même pas, que votre vie entière est un sacrifice, alors vous aurez une patience très limitée. Faites une promenade quotidienne. Lisez, allez faire les magasins. Quelle que soit l’activité, faites vous plaisir. 

 

Enfin, pensez à consulter un thérapeute si la situation ne s’arrange pas ou empire. Pour la majorité des personnes qui n'aiment pas un enfant, il y a deux raisons en jeu : soit vous étiez vous-même en conflit avec l’un de vos parents, soit votre enfant vous rappelle quelqu'un avec qui vous avez un conflit non résolu. Comprendre pourquoi vous réagissez avec colère vous aidera à faire preuve d'empathie envers votre enfant et envers vous-même.

 

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